Les Hôpitaux-Vieux

  • 411 habitants

  • 14,2 km² de superficie

  • maire Louis
    Poix

  • mairie 8, place de la Mairie
    25370 Hôpitaux Vieux

Horaires : Lundi, Jeudi, Vendredi : 9h30 - 10h30, Mardi : 17h30 - 18h30, et sur rendez-vous.

Les Hôpitaux-Vieux

Informations relatives à l’eau potable

Arrêté préfectoral portant déclaration d’utilité publique de la dérivation des eaux souterraines, de l’instauration des périmètres de protection et autorisant l’utilisation de l’eau prélevée dans le milieu naturel en vue de la consommation humaine. Vous pouvez le télécharger en cliquant ici.

Qualité de l’eau 2018: pour le consulter, cliquer ici

EAU 2019 tarifs: pour le consulter, cliquer ici

Fiscalité sur l’eau 2019 notice Agence de l’eau: pour le consulter, cliquer ici

 

Les Hôpitaux-Vieux ……. d’hier ………………………

 

«Les Hôpitaux» ne sont pas cités dans les textes avant le XIIIe siècle.

Leur origine est liée à deux éléments historiques :

1 – le premier d’ordre plus général : politique d’expansion réalisée par la Maison de Chalon après 1237 et l’achat du bourg et du péage de Jougne par Jean l’Antique en 1266

2 – le second plus singulier : la liberté obtenue du comte de Bourgogne, Othon, en 1282 par Jean de Chalon-Arlay de créer un hôpital à Jougne

 

Mais deux théories relatent l’histoire du village.

La première stipule que Jean 1er de Chalon-Arlay, fils de Jean l’Antique, fonde un hôpital près de Jougne en 1282, qui est appelé l’Hôpital vieil.

Plus tard, un deuxième hôpital appelé l’Hôpital neuf aurait été construit plus près de Jougne.

La seconde théorie dénonce le manque de véracité quant à l’existence d’hôpitaux en ces lieux.

Cela proviendrait d’une erreur de traduction d’un texte «hospes» ayant été traduit par «hôpital» au lieu de «hospitalité». Selon cette théorie, les personnes vivant à cet endroit offraient l’hospitalité aux voyageurs qui traversaient ce pays, comme il était coutume à cette époque, afin de se protéger du froid, du brigandage et des loups.

Selon ce point de vue, il serait étonnant qu’un quelconque hôpital ait existé ici, au vu de l’infime nombre de personne vivant sur ces terres.

 

Peut-être faut-il retenir la théorie de l’hospitalité ?

Le village est situé sur l’axe commercial entre le nord et le sud qu’empruntaient, au Moyen-Âge, les marchands venant d’Italie et des Flandres.

C’était aussi le chemin des religieux entre Saint-Bénigne de Dijon et Saint-Maurice d’Agaune, en Suisse.

Chemin de commerce : les vins d’Italie s’échangeant avec les étoffes des Flandres

Chemin de pèlerinage : pour vénérer Saint Maurice dont l’église de Jougne possédait des reliques

Chemin de préhistoire : les premiers habitants du Haut-Doubs circulaient entre ce qui n’était pas encore la France et la Suisse.

Une communauté villageoise se crée autour des hameaux des «Hôpitaux» et la charte de 1393, qui accorde aux habitants la suppression de la mainmorte, les cite comme appartenant bien à la châtellenie de Jougne.

Comme beaucoup d’autres villages des alentours, celui des Hôpitaux-Vieux est entièrement détruit en juillet 1639 par les «Suédois», nom donné à l’époque aux mercenaires mi-allemands mi-suédois de Bernard de Saxe-Weimar, au cours de la guerre de Dix Ans, épisode comtois de la guerre de Trente Ans. 

 

Population

Gentilé : Trouille-Boureau

La population n’a cessé de croître jusqu’en 1851 pour décroître jusqu’en 1975

1614 : 36 feux 1657 : 62 feux 1688 : 37 feux, 203 habitants 
1753 : 38 feux 1790 : 323 habitants 1826 : 320 habitants
1851 : 368 habitants 1854 : épidémie de typhoïde (20 cas)  
1901 : 254 habitants 1926 : 219 habitants 1975 : 140 habitant

 

Économie  –  Société

Cette petite communauté rurale vit de l’agriculture.

En dépit d’un enneigement important, on enregistre des récoltes d’avoine, d’orge et «menus grains».

La polyculture se maintient jusqu’à la Première Guerre mondiale, mais l’élevage, mieux adapté aux conditions climatiques, progresse.

Au XXe siècle, la vocation pastorale l’emporte. Les terres labourées (253 ha en 1909) disparaissent et la surface utile (287 ha en 1984) est toute en herbe. 

1858 on note l’existence de 8 chalets ou fromageries.

En 1783, on note l’exploitation d’une petite tourbière par les habitants.

Petite activité métallurgique : du minerai de fer est extrait sous l’Ancien Régime sur la pâture du chalet de la Bégaude.

Début du XXe siècle, persistait les restes d’un haut fourneau. 

En 1923, l’artisanat est représenté par 8 charpentiers-menuisiers, 1 charron-serrurier, 1 cordonnier et 2 couturières

 

Quelques chiffres :

Forêt

1783 : 83 arpents     1900 : 201 ha     1984 : 560 ha

Terres

1773 : récoltes 4 320 boisseaux d’avoine  900 boisseaux d’orge  720 boisseaux de menus grains

1852 : 100 ha de prairie artificielle

Bétails

1688 : 172 bêtes à cornes  48 chevaux  55 moutons  36 chèvres

1773 : 180 bovins et 40 chevaux                   1858 : 180 vaches                   1891 : 589 vaches

Lait

350 000 kg / an en 1929          1 200 000 kg / an en 1984

 

Histoire religieuse

Le village appartient à un ensemble paroissial qui comprenait la seigneurie de Jougne et le village des Longevilles, et dont le centre était la cure des Hôpitaux-Neufs et l’église de Saint-Catherine.

Jusqu’au Concordat de 1801, cette paroisse dépendait de l’évêque de Lausanne.

En 1835, l’abbé LOUVRIER fait construire un bâtiment (sur l’emplacement semble-t-il d’une ancienne construction romaine) destiné à « l’instruction des jeunes personnes », bâtiment qui sera ensuite cédé à la commune.

Cette école est tenue par trois «Dames de la Congrégation de Saint Joseph de Cluny». 

C’est dans l’enceinte de cet établissement que se trouve la chapelle dédiée à Sainte-Philomène.

Ce lieu de culte n’est qu’une chapelle de tolérance.

Sainte-Philomène : Vierge et martyre du IVe siècle dont le corps fut découvert à Rome en 1802.

Elle aurait subi le martyre sous Diocletien, qu’elle se serait refusée à épouser.

Fête le 13 août 

Situation ecclésiastique

Ancien Régime : diocèse de Lausanne, doyenné de Neuchâtel, paroisse des Hôpitaux-Neufs

XIXe  XXe siècles : diocèse de Besançon.

 

Administration ancienne

 

souveraineté 1789  Royaume de France   
département  793  Doubs  
district 1793  Pontarlier  
arrondissement   1801  Pontarlier
canton 793  Jougne 1801  Pontarlier
municipalité 1793 an II  Hopitaux Vieux 1801 bulletin des lois   Les Hôpitaux-Vieux

  

Toponymie :

Ospital ou finaige de Joigne (1282)

  

Blason :

 

blason

oriflamme

 

 

“tiercé en pairle renversé :

 au 1) de gueules à la bande d’or accompagnée en chef d’une palme de laurier posée en bande et en pointe d’une croix de malte, le tout d’or,

 au 2) d’argent au sapin de sinople ;

au 3) d’azur semé de billettes d’or au lion couronné du même, armé et lampassé de gueules brochant sur le tout”

explication des termes héraldiques :

tiercé en pairle renversé = blason séparé en 3 en forme de ” Y ” renversé
gueules = couleur rouge
bande = diagonale en haut à gauche vers le bas à droite
en chef, en pointe = vers le haut , vers le bas du blason
sinople = couleur verte
billettes = pièces rectangulaires
du même = de la même couleur
armé et lampassé = aux griffes et à la langue (quand elles sont d’une autre couleur que le corps)

explication des symboles :

la bande = dans le blason des ” De Chalon “
la palme = attribut de Ste Philomène
la croix de Malte = évoque le nom de la commune (Hopitaux)
le sapin = commune boisée
la pointe du tiercé en pairle renversé  = symbolise le mont de l’herba
le lion et les billettes = la Franche Comté

 

 

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